Ca s'arrange pas

Et oh... je viens de relire la note de vendredi... non mais, dites moi, j'étais dans un ptin de bon jour ou quoi? nan mais parce que pour un peu on pourrais penser que mon boulot c'est le pied total... et jamais au grand jamais je ne hurle ma rage contre la système? non... pas mon style ça.. et puis surtout, c'est vrai que y a pas de raison de pousser de gueuler comme un putois... parce que tout vas hyper bien en France...

Souvent , quand je suis de TRÈS mauvais poil, quand on me demande ce que je fais dans la vie (à part épouse dévouée de L'Amoureux et mère comblée des deux affreux s'entend) il m'arrive de répondre que j'achète la paix sociale... bon OK je fais quand même un peu attention à qui je le dit.....

Mais ça veut tout dire non? j'ai vraiment parfois le sentiment de museler les gens avec des aides parfois dérisoires, de les empêcher de trop brailler leur misère...

Bon allez j'arrête là parce que sinon ce va dégénérer...

Me vient une idée là, toute suite..; et si on faisait un blog sur la vie des travailleurs sociaux dans une ZUP...hum... à proposer aux copines....

Comments

[sev]

Comme je te comprends moi qui me pose aussi pas de questions sur le sens de mon boulot puisque je suis une AS, encore jeune et déjà pleine de désillusions !!! Mais accroches toi aux petites satisfactions, penses aux jours où tu te dis : " tiens là je pense avoir apporté un petit quelque chose de plus !" bref ! il faut y croire pour sauver notre espèce (je parle de l'espèce des TS bien sur !!! )!!!!

[Lu]

Attention! je ne palint aucunement de mes conditions de travail que je sais être plutot privilègiées! j'ai parfaitement conscience d'avoir un ratio emmerde/salaire plus que favorable. Ce qui me questionne parfois c'est le sens que je met à tout ca, genre si j'etais pas là, ca gueulerais peut etre un peu plus et ca serait pas etre pas plus mal... cette vision des choses est certes un peu reductrice et ne reflète pas completment mon état d'esprit hein... je suis un peu plus compliquée comme fille!

[Valentin]

C'est sûr que ce ne doit pas être un boulot facile que de tenir le "bureau des pleurs".
Un peu comme un médecin qui ne voit les gens que quand ça va mal...
Mais dis-toi que dans ton malheur tu ne travaille pas la nuit ni le week-end, ni les jours fériés... et que ton réveil ne sonne pas à 3h30 du matin (du moins j'espère !). Vive l'informatique ! (je ne parle pas des autres qui ont droit à des conventions collectives et "avantages sociaux" décents, eux).